La pratique du BDSM est un univers très vaste. Lorsque j’en parle, je survole un peu tout ce qu’il est possible de faire. Mais aujourd’hui, j’ai envie de développer un peu plus une pratique en particulier. Il s’agit de l’éducation anglaise dans le BDSM. Cela vous dit peut-être quelque chose, dans le cas contraire, je vous dévoile tout ce qu’il faut savoir.
L’éducation anglaise, qu’est-ce que c’est ?
C’est une discipline qu’inculque un dominateur par des punitions, si les ordres ne sont pas exécutés par la soumise. Mais la punition n’est pas seule, elle se mêle à des jeux érotiques et sexuels. Le but de cette discipline est de recevoir des punitions physiques. Le dominé doit pouvoir s’offrir dans une totale confiance à son dominateur.
Comment est perçue l’éducation anglaise par les pratiquants ?
Tout le monde ne le comprend pas forcément, mais l’éducation anglaise ne s’arrête pas aux punitions et aux fessées. C’est un véritable mode de vie. Elle apporte un équilibre, bien que ce soit très dur par moment. Cela permet d’évoluer, de se poser et de modérer certaines rébellions. Les punitions sont utiles afin d’apprendre à respecter les limites et les règles.
Les souffrances infligées dans cette éducation BDSM
Il est important de ne pas se méprendre. Les personnes pratiquant l’éducation anglaise sont consentantes. Pour eux, la souffrance infligée est un véritable stimulant qui doit mener au plaisir et l’extase. Comme je vous l’ai dit plus haut, ce domaine est vaste. C’est pour cette raison qu’avant toute séance, le dominé doit définir avec le dominant les punitions prêtes à subir. Certaines relations sont même définies à l’aide d’un contrat. Il est aussi important de définir un « mot de code ». Choisi à l’avance, il est prononcé par le dominé pour mettre un terme au jeu s’il trouve que les limites ont été dépassées.
Quand se pratique l’éducation anglaise ?
Quand vous le souhaitez et comme vous le voulez. Certaines personnes pratiquent l’éducation anglaise sur des périodes données. Pour d’autres, elle fait partie de leur quotidien. Tout dépend du contrat et des termes établis entre les deux partenaires. Tout comme la façon de le pratiquer. Généralement, l’éducation anglaise implique le vouvoiement constant, les protocoles, les règles, les punitions en cas de manquement, mais aussi les récompenses.
Qui pratique cette éducation ?
Celui et celle qui le désirent. Même si la société aime nous coller des étiquettes, on est libre d’être qui on veut être. Il est toutefois recommandé d’avoir de l’expérience dans le monde BDSM avant de se lancer dans cette pratique. Toutefois, rien n’empêche les novices de découvrir cette éducation au début de leur apprentissage. C’est à vous de juger si vous êtes prêt, mais surtout si c’est vraiment ce que vous souhaitez.
J’espère avoir répondu à toutes les questions qui vous trottent dans la tête. J’ai essayé d’être la plus précise et la plus claire possible. Je le répète souvent, je trouve cela très important de le mentionner : toute personne pratiquant l’éducation anglaise doit être consentante. L’objectif n’est pas d’infliger de la souffrance pour faire mal, mais provoquer du plaisir.